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Guy Augustin Marie Jean de Pérusse des Cars, dit Guy des Cars, est un écrivain né le 6 mai 1911 à Paris (16e) et décédé le 21 décembre 1993 à Paris (13e). Il est inhumé au cimetière de Hautefort en Dordogne.

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Guy des Cars a fait ses études chez les Jésuites, entre autres, au Collège Saint-François-de-Sales (Évreux), où il entre à l'âge de 7 ans ; il n'en ressort qu'à 16. Entre-temps, il est renvoyé six fois. Ses maîtres disent de lui « Brillant esprit, mauvais élève ». À 19 ans, il part pour le Chili pour mettre fin à une aventure galante et, lors de son retour en France, il écrit une comédie de boulevard, la Croisière pour dames seules. Il embrasse alors la carrière de journaliste. À 28 ans, il est rédacteur en chef du Jour.

Lieutenant d'infanterie, il reçoit la croix de guerre pour sa conduite au front. Après la défaite de 1940, il se retire dans le Midi, où il écrit son premier roman L’Officier sans nom, un livre de guerre qui reçoit le prix Goncourt de zone libre en 1941. Il a écrit de nombreux romans qui ont eu un grand succès, dont L’Impure, La Brute, La Dame du cirque, Le Château du clown, Les Filles de joie, Le Faussaire, L’Envoûteuse, La Justicière, L’Entremetteuse, La Maudite.

En 1962, il fut élu directeur de l'Académie du Maine. En 1974, il publia un récit en forme de confession autobiographique, à diffusion nettement plus confidentielle sans doute, mais non dénué d'intérêt documentaire, sous le titre : J'ose.

Guy des Cars fut également un grand amoureux des arts du cirque. En 1980, il participa avec Yves Mourousi, Francis Fehr et Jean-Pierre Thiollet à la création de l'association de la presse, du music-hall et du cirque (PAVDEC-Presse associée de la variété, de la danse et du cirque) que présida Jacqueline Cartier et qui, avec le soutien amical de Pierre Cardin et d'autres personnalités parisiennes, a joué un rôle notable tout au long des années 1980 et jusqu'au milieu des années 1990.

Rattachant ses œuvres à la catégorie du « roman de gare », ouvrage distrayant et superficiel, certains critiques littéraires l'avaient surnommé « Guy des Gares ».

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