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Adolescent fou de peinture, Jacques Rivaud décide de conquérir Paris. C'est d'abord l'École des Beaux-Arts, la bohème, et puis, malgré un talent authentique, l'échec au Prix de Rome, les refus, la misère. Jacques, avide de gloire et d'argent, tombe bientôt dans le piège que lui tendent un étrange courtier en tableaux, Ladislas Zborovvski et Anna Glint, une ensorcelante aventurière : il se lance dans la fabrication de faux. Poursuivi par la Brigade criminelle, il est arrêté et jugé. « Faussaire de génie », que deviendra-t-il à sa sortie de prison ? C'est alors qu'il est appelé par celui-là même qui s'est acharné à le faire condamner l'illustre et redoutable Dimitri Périclès, propriétaire de la plus riche galerie de Paris, qui veut faire de lui un peintre célèbre. Mais à quelles conditions?
Remarquable analyse d'un tempérament d'artiste, ce roman est aussi la description très actuelle du monde des galeries, des collectionneurs, des snobs, de la spéculation sur l'art et de la façon dont s'opère à coups de milliards le trafic mondial des faux tableaux.

Eh la la ! Ça faisait longtemps que ça ne m'était pas arrivé de ne pas terminer un livre, mais je n'ai pas pu dépasser la moitié et je dois dire que je me suis vraiment beaucoup forcé. C'est aussi la première fois que je n'arrive pas a terminer un Guy des Cars. Habituellement, malgré son écriture boboche et sa misogynie, ses histoires sont assez captivantes pour me mener jusqu'à la fin du roman. Pas cette fois-ci. Loin de la ! Je crois que c'était son plus mal écrit en plus. C'était plein de raccourcis faciles et mauvais, comme par exemple, le personnage principal est accusé d'être un faussaire de génie. Il est jeune et extrêmement talentueux. Son avocat s'insurge. On ne peut pas mettre un si bon peintre en prison, ce serait un crime contre l'humanité. On ne peut pas priver les gens d'un si bon peintre. Moi, quand je lis ça, j'ai l'impression de lire : Monsieur le juge, on ne peut pas mettre ce meurtrier en prison. Il est jeune et est un excellent père de famille. On ne peut pas priver sa famille d'un aussi bon père. 

C'est plein de mauvais raisonnements de la sorte. J'ai été dégouté du livre assez rapidement. Déjà, je me suis dis presque dès le début : Ok, j'essaie de me rendre à la page 100. Ensuite, j'ai continué, car on avançait vers quelque chose et vers la moitié, on repartait dans une toute autre histoire et je n'étais même pas un tout petit peu intéressée à en savoir plus. Aucun des personnages n'était attachant. Et avez-vous vu la couverture ? C'est supposé être un jeune homme séduisant. Il a l'air d'avoir 50 ans et de vivre dans le bois et d'avoir prit trop de soleil. Et moi, quand, au lieu de nommer le personnage, l'auteur est a court d'adjectif et qu'il passe son temps a l'appeler le jeune homme brun, notre beau brun, le beau peintre, notre jeune peintre. Ça me dégoute. Bref, ne vous approchez pas de ce roman sauf si vous voulez être dégouté a jamais de la lecture ! 

Non, ce n'est pas le dernier Guy des Cars que je vais lire. J'ai la tête dure ! J'espère néanmoins que celui-ci était le pire. Je vous tiendrai au courant. 

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