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Ying Chen (en chinois, åº”晨) est une Ã©crivaine sino-canadienne née à Shanghai en 1961. Ying Chen y poursuit ses études universitaires jusqu'à l'obtention de sa licence-ès-lettres françaises. Outre le dialecte de sa région et le mandarin, elle a appris le russe, l'italien, l'anglais et le français. En 1989, elle vient étudier au département de langue française de l'Université McGill. Elle a habité Magog et depuis 2003 réside à Vancouver. Elle est mère de deux enfants.

Puis pour tromper la nostalgie de sa Chine natale, elle se met à l'écriture jusqu'à y consacrer douze heures par jour. Lorsqu'elle commence ses journées, elle se laisse bercer par la musicalité des textes de Marcel Proust qu'elle lit à haute voix. Son premier roman La mémoire de l'eau relate l'histoire de la Chine contemporaine à travers les yeux de femmes de plusieurs générations. Son second, Lettres chinoises, a pour sujet la correspondance d'un jeune immigrant à sa fiancée restée en Chine, et témoigne du choc des cultures, du déracinement et de l'impossibilité de l'amour. Son roman L'ingratitude lui vaut le prix Québec-Paris décerné en février 1996 ainsi que le prix des lectrices de la revue Elle-Québec. Le roman Immobile a la saveur d'un conte de fées. Le temps est le principal sujet de ce roman et il porte sur la mémoire.

Selon Élisabeth Benoît, du journal La Presse : « Cette romancière est une ensorceleuse. Â»

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