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En Chine, une jeune fille cherche à défaire par le suicide les liens étouffants qui l'unissent à sa mère. Elle veut ainsi échapper à l'étau social, au désespoir d'une vie sans issue, à l'amour même. Le roman s'ouvre et se referme sur les premiers instants de la mort, alors que l'âme flotte encore au-dessus du corps. Impitoyable, d'une lucidité sans faille, " L'Ingratitude " interroge les rapports mère-fille sous la lumière crue de l'amour et de la haine conjugués. 

Je n'avais pas tellement envie de lire ce roman, car le thème est plutôt noir et déprimant et en plus je n'avais aucune idée de qui était Ying Chen. Mais le roman était petit et ça a joué dans la balance ! Ying Chen, maintenant, je veux lire tout ce que tu as écrit et tout ce que tu écriras! C'était tellement bon! La personnage principale aurait pu être mon amie! Vraiment une fille sympathique, mais prise dans une culture qui l'empêche d'être elle. Elle est prise dans des conventions sociales insupportables selon notre oeil a nous, mais qui font du sens pour eux, évidement. Elle se trouve a cheval entre vouloir s'émanciper et vouloir entrer dans le moule. Elle aimerait tant faire plaisir à sa mère, mais rien n'y fait. Elle a juste besoin de se sentir aimé par sa maman. C'est extrêmement touchant. Et on a l'impression au départ que sa mère est un monstre, mais ce n'est pas du tout ça. Sa maman est un personnage d'un complexité extrême. L'écriture est magnifique. C'est vraiment un livre touchant, délicat. Les croyances religieuses évoquées sont très loin des nôtres, mais elles sont très belles, car très imagées. C'est un livre que j'ai envie de serrer dans mes bras. La personnage principale m'a beaucoup fait rire. Ce n'est pas que tristesse et tragédie. Au contraire, c'est très lumineux! A lire ! 

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