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Cinq ans plus tôt, Kushi, la fille de l'inspecteur Yeruldelgger a été enlevée et assassinée pour l'obliger à abandonner une enquête sur la corruption liée au rachat des terres de la steppe mongole.

La découverte du cadavre d'une autre fillette va le replonger dans les mêmes tourments. Dans un pays à l'histoire et aux paysages sauvages, une guerre sale d'argent et de pouvoir s'est déclarée autour d'une des richesses minières les plus rares et les plus convoitées de la planète.

Pour lutter contre les puissances qui veulent s'accaparer son pays, Yeruldelgger va puiser ses forces dans les traditions héritées des guerriers de Gengis Khan, dans les techniques modernes d'investigation, et dans la force de ses poings.

Parce qu'un homme qui a tout perdu ne peut rien perdre de plus. Il ne peut que tout reconquérir. Peu à peu, sans pitié ni pardon...

On a pigé ce roman dans le club de lecture et je n'avais pas envie de le lire. La quatrième de couverture annonçait un roman sanglant sur la mort d'une fillette et vraiment, j'avais pas envie de me plonger dans un meurtre d'enfants, dans un pays glacial peuplé de brutes (allo les préjugés). Finalement, je l'ai dévoré. J'ai commencé par aimer l'introduction faite par l'auteur. Tout de suite il m'a été sympathique. Ensuite, dès les premières pages, je me suis prise d'affection pour Yeruldelgger (c'est son prénom. Il a un nom de famille imprononçable). Il m'a fait penser a Adamsberg (Fred Vargas) et j'adore Adamsberg. J'aime ces hommes-monuments; ces rocs sensibles et intelligents. Par contre, Yeruldelgger est un peu plus sanglant qu'Adamsberg. Le pays dans lequel ils pratiquent respectivement leur métier doit y être pour quelque chose. L'histoire finalement, ne tourne pas autour d'un meurtre sanglant d'une petite fille. Oui un peu, mais ce n'est pas quelque chose de gore qui nous prend aux trips. Les autres personnages sont fantastiques. Il y a une belle et grande place faite aux femmes. Elles ne sont ni nunuches ni inutiles. Elles sont intelligentes et fortes. Toutes! Et Gantulga! Quel personnage! Il y a aussi beaucoup de personnages pourris jusqu'à la moelle. Une chose que j'ai adoré c'est le paysage verdoyant ainsi que le désert. Ah oui, j'ai adoré les yourtes et les traditions et maintenant j'ai envie de mettre du beurre et de la farine dans mon thé ... juste pour gouter. J'ai aussi envie de gouter a leurs plats traditionnels. Bref, un énorme coup de coeur pour ce roman. Je suis aussi très contente d'avoir découvert un peu de la Mongolie. Je vais assurément lire les deux autres, car déjà la fin annonçait quelque chose d'intense!

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