Sandrine la lectrice​

Il y a beaucoup de choses à dire a propos de ce roman. Beaucoup de choses et rien en même temps. Premièrement, notre attention, tout au long du roman, est attirée par les noms à connotation alimentaire. Nous avons en autre monsieur Pepperoni, monsieur Kebab et S.K. Lopp (Escalope) ! Pour moi, ils avaient le visage de leur nom. Il y a aussi la manière dont les dialogues sont faits. Beaucoup de répétitions de phrases ou de mots récurrents. C'est très rythmique et très comique en même temps et pourtant, c'est si simple. On ne peut pas dire que l'écriture est merveilleuse, mais les dialogues sont si efficace que ca fonctionne a merveille. On ne peut pas passer sous silence tout ce qui traite de la sexualité. Tout le livre tourne autour de ça. Le premier orgasme de Anna Maria, le pénis incroyablement long de Mandelbaum. Les penchants sexuels de Lopp. Il aime les garçons et leur couper le pénis. Il se fait alors déburner. Il y a aussi une partouse sexuellement troublante. Sans oublier l'avocat de monsieur Pepperoni qui se ramasse avec du ''jus'' de sa secrétaire dans le toupet de sa moumoute. C'est très saugrenu, mais ça fait un bien incroyable de rire autant. Et tout ça, c'est loin de la totalité de la ''beauté'' de ce roman. C'était tellement une lecture différente que je ne sais pas si je dois vous dire que c'est un bon roman ou pas. Ce n'est clairement pas pour tout le monde, mais je crois que ça en vaut la peine, ne serait-ce pour découvrir autre chose.