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Nelly Arcan, née Isabelle Fortier (née le 5 mars 1973 à Lac-Mégantic[1] et morte le 24 septembre 2009 à Montréal) est une écrivaine québécoise. Son Å“uvre aborde des thèmes comme l'influence de l'image chez la femme, la marchandisation du corps et le suicide.

 

Nelly Arcan s'intéresse à la littérature dès son adolescence. Selon ses dires, elle était à l'époque une fervente lectrice des romans de Stephen King[2]. Au fil du temps, elle s'intéresse à des Å“uvres littéraires plus variées. À 19 ans, elle quitte les Cantons-de-l'Est pour étudier la littérature à l'Université du Québec à Montréal. Elle paye ses études en exerçant la profession d'escorte sous différents pseudonymes. Après son baccalauréat, elle débute une maîtrise sous la direction d'Anne-Élaine Cliche[3]. Son mémoire s'intitule : Le poids des mots, ou La matérialité du langage dans Les mémoires d'un névropathe de Daniel Paul Schreber.

En 2001, elle publie, aux éditions du Seuil, Putain, une autofiction qui lui vaut une nomination pour les prix Médicis et Femina. Son deuxième roman, Folle (2004), lui vaut une autre nomination pour le Femina.

En septembre 2007, elle fait un passage à l'émission de grande écoute Tout le monde en parle[4]. Dans sa nouvelle inédite La honte[5], Arcan écrit qu'elle a vécu cette expérience comme une humiliation[6].

En 2008, elle collabore avec la chorégraphe Manon Oligny en tant qu'auteure en direct pour la chorégraphie de danse contemporaine intitulée L'écurie. Elle collabore également à la rédaction des dialogues du film Nathalie... de Anne Fontaine et publie des chroniques dans l'hebdomadaire Ici Montréal.

Le 24 septembre 2009, Nelly Arcan est retrouvée sans vie dans son appartement du Plateau Mont-Royal, à Montréal[7],[8]. Elle s'est suicidée par pendaison[9].

Moins de deux mois après la mort de l'écrivaine, le roman qu'elle venait d'achever est publié. Il s'agit d'un roman de fiction contrairement à ses œuvres précédentes qui donnaient dans l'autofiction. Intitulé Paradis clef en main, le livre raconte l'histoire d'une jeune femme devenue paraplégique à la suite d'une tentative de suicide ratée et son désir retrouvé pour la vie.

En 2011, les éditions du Seuil publient un recueil post mortem intitulé Burqua de chair. Ce recueil contient deux récits inédits, La robe et La honte, une version allongée de L'enfant dans le miroir, les réflexions de l'écrivaine sur le speed dating et sa chronique Se tuer peut nuire à la santé.

En 2013, la nouvelle bibliothèque municipale méganticoise était nommée « La Médiathèque municipale Nelly-Arcan Â» en son honneur

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