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Michel Bussi, né le 29 avril 1965 à Louviers dans le département de l'Eure, est un écrivain et géographe français.

Il mène une carrière littéraire de première importance, notamment dans le domaine du roman policier. En 2020, il est selon le classement GFK-Le Figaro, le deuxième écrivain français en nombre de livres vendus (près d'un million d'exemplaires vendus en 2019). Il est entré dans ce classement en 2014, à la 8e place (près de 480 000 livres vendus en 2013) puis à la 5e en 2015 (près de 840 000 livres vendus en 2014), puis à la 3e en 2016 (plus d'un million de livres vendus), à la 2e en 2017 (1,1 million de livres vendus), à la 3e en 2018 et à la 2e en 2019.

Professeur de géographie à l'université de Rouen, où il a dirigé jusqu'en 2016 une UMR du CNRS. Il est spécialiste de géographie électorale.

Michel Bussi commence à écrire dans les années 1990. Alors jeune professeur de géographie à l’université de Rouen, il écrit un premier roman, situé à l’époque du débarquement de Normandie. Celui-ci est refusé par l’ensemble des maisons d’édition. Il écrit quelques nouvelles, s’attelle à l’exercice de l’écriture de scénarios mais sans parvenir à les faire publier.

Il attend dix ans pour que l’idée d’un roman, inspiré d’un voyage à Rome au moment du pic de popularité du Da Vinci Code de Dan Brown, s’impose à lui. Ce succès d’édition international, ainsi que la lecture d’une réédition de Maurice Leblanc pour le centenaire d’Arsène Lupin, le poussent à se lancer dans un travail d’enquêteur. De retour à Rouen, équipé de ses cartes de l’IGN, il noircit des carnets jusqu’à pouvoir proposer, en 2006, un manuscrit intitulé Code Lupin à un éditeur régional et universitaire, les éditions des Falaises. Ce premier roman sera réédité neuf fois.

Plusieurs années seront nécessaires pour que ses ouvrages, qui paraissent au rythme d’un par an, tel Mourir sur Seine en 2008, ou Nymphéas noirs en 2011, voient leurs ventes s’envoler. Après une série de récompenses locales, grâce à ses premières éditions en livre de poche, mais surtout grâce à la sortie en rayon polar de son ouvrage maître Un avion sans elle, l’auteur géographe est propulsé sur le devant de la scène.

Une des particularités de son travail est de situer la majorité de ses premiers romans en Normandie. Ce tropisme normand, ajouté à son enseignement et ses recherches en Normandie, l’ont amené à être élu « parrain officiel » de la fête des Normands, édition 2014, fête régionale normande tenue sur l’ensemble de son territoire et au-delà. Son roman N’oublier jamais, sorti en mai 2014, met « plus que jamais » la Normandie au cœur de son intrigue, tout comme Maman a tort (qui se déroule au Havre), sorti en mai 2015. L'insularité des lieux est une autre particularité de ses romans, qu'il s'agisse de Ne lâche pas ma main (2013) qui se déroule à la Réunion, du Temps est assassin (2016), qui se déroule en Corse, de Sang Famille (2006) qui se déroule sur l'île imaginaire de Mornesey, ou Au soleil redouté (2020) qui se déroule aux Marquises.

En 2017, il publie sous le pseudonyme de Tobby Rolland le roman La Dernière Licorne. On peut lire au dos du roman cette biographie fictive : « À dix ans, Tobby Rolland rêvait du Kafiristan en dévorant L'Homme qui voulut être roi de Kipling. À trente ans, alors que, d'une ambassade à une autre, il parcourait l'Afghanistan, la Turquie et le Kurdistan, il rêvait aux aventuriers partis à la recherche de l'arche de Noé. À quarante ans, après avoir lu l'épopée de Gilgamesh, le Mahabharata, le Yi Jing, la Bible, le Coran, Les Métamorphoses d'Ovide et les nombreux récits qui se rapportent à l'arche, il imaginait qu'une seule histoire pourrait réinventer le mythe du Déluge. À cinquante-trois ans, ce haut fonctionnaire en Asie centrale et au Moyen-Orient signe, sous ce nom de plume, son premier roman. ».

Il se distingue par sa diversité des thèmes et des styles qu'il aborde dans ses romans, même si tous peuvent être considérés comme des romans à suspense, caractérisés par un twist final : la question des migrants avec On la trouvait plutôt jolie, un roman d'amour avec J'ai dû rêver trop fort, le polar ésotérique, Tout ce qui est sur terre doit périr, le recueil de nouvelles avec T'en souviens-tu mon Anaïs ?, le conte philosophique, Code 612, Qui a tué le petit prince ?, la Science fiction, Nouvelle Babel, la dystopie, série N.E.O, ou même les contes pour enfants avec Les Contes du Réveil Matin illustrés par Eric Puybaret.

Son premier roman, Code Lupin, s'est vendu à plus de 7 000 exemplaires et a ensuite été publié en feuilleton, pendant 30 jours lors de l'été 2010 par le quotidien Paris Normandie. Son deuxième roman, Omaha crimes, a obtenu le prix Sang d'encre de la ville de Vienne en 2007, le prix littéraire du premier roman policier de la ville de Lens 2008, le prix littéraire lycéen de la ville de Caen 2008, le prix Octave-Mirbeau de la ville de Trévières 2008 et le prix des lecteurs Ancres noires 2008 de la ville du Havre, devant les meilleurs auteurs de polar de l'année.

Il publie en 2008 son troisième roman, Mourir sur Seine, qui se déroule pendant l'Armada 2008 de Rouen, et dont la première édition s'est vendue à 200 000 exemplaires. Mourir sur Seine a obtenu en 2008 le prix du Comité régional du livre de Basse-Normandie (prix Reine Mathilde). Il a publié, en 2009, un nouveau roman, Sang famille, destiné à la fois aux adultes et aux adolescents. En 2010, il participe au recueil de nouvelles Les Couleurs de l'instant, avec une longue nouvelle, T'en souviens-tu mon Anaïs ?, qui se déroule à Veules-les-Roses et traite de la « légende » d'Anaïs Aubert.

À partir de 2010, il est publié aux Presses de la Cité. Son roman Nymphéas noirs, huis clos qui se déroule dans le village de Giverny, sort le 20 janvier 2011. Il obtient un succès critique et populaire important, et remporte notamment le prix des lecteurs du festival Polar de Cognac, le prix du polar méditerranéen (festival de Villeneuve-lès-Avignon), le prix Michel-Lebrun de la 25e heure du Mans, le prix des lecteurs du festival Sang d'Encre de la ville de Vienne (« gouttes de Sang d'encre »), le Grand prix Gustave-Flaubert de la Société des écrivains normands, devenant ainsi le roman policier français le plus primé en 2011. Il sort en poche le 5 septembre 2013.

En janvier 2012, il publie son sixième roman, Un avion sans elle, toujours aux Presses de la Cité. S'il reste fidèle aux intrigues psychologiques basées sur les faux-semblants et la manipulation du lecteur, mêlant passé et présent, ce roman pour la première fois n'est pas principalement situé en Normandie[réf. souhaitée]. Salué par Gérard Collard comme le polar de l'année, Un avion sans elle est récompensé par le prix Maison de la presse 2012, le prix du roman populaire 2012 et le prix du meilleur polar francophone 2012 (Montigny-les-Cormeilles). Les droits ont été achetés pour une adaptation cinématographique. Il est publié en feuilleton dans l'Est républicain, à partir de septembre 2013 et pendant plus de 200 jours.

En mars 2013, les Presses de la Cité publient le septième roman de Michel Bussi : Ne lâche pas ma main. Ce roman est finaliste 2012 du prix Relay des voyageurs (roman du mois de mai), finaliste du grand prix de littérature policière, a reçu le prix du roman insulaire 2013, et les droits ont été achetés pour une adaptation télé.

 

Michel Bussi lors du salon du livre de 2015.

En mai 2014, il publie son huitième roman N’oublier jamais, toujours aux Presses de la cité, alors que Ne lâche pas ma main sort en poche, chez Pocket, le même jour. Suivent en 2015 et 2016 Maman a tort et Le temps est assassin, en 2018 On la trouvait plutôt Jolie, en 2019 J'ai dû rêver trop fort, en 2020 Au Soleil Redouté, ainsi qu'en 2018 un recueil de nouvelles T'en souviens-tu mon Anaïs, et un recueil de contes, aux éditions Delcourt : Les Contes du Réveil Matin.

Les romans de Michel Bussi sont traduits dans plus de 35 langues (près de 150 romans traduits dans le monde), et sont particulièrement populaires au Royaume-Uni, en Italie, en Chine, au Brésil, en Russie...

Ses romans ont fait l'objet de nombreuses adaptations, à commencer par trois séries télévisées qui ont toutes été d'importants succès d'audience : Maman a tort, France 2, 6 épisodes ; Un avion sans elle, M6, 4 épisodes ; Le temps est assassin, TF1, 8 épisodes.

En 2024, il devient scénariste et écrit avec Christian Clères, pour France 2, la série l'Ile prisonnière : une prise d'otages dans une île bretonne fictive, Penhic. La série est diffusée en février 2024 et attire en moyenne 4.58 millions de spectateurs.

 

Michel Bussi a également composé les paroles de la chanson, Que restera-t-il de nous ?, qui figure sur l'album Les oubliés de Gauvain Sers, et est présentée comme la bande originale de son roman, J'ai dû rêver trop fort.

En décembre 2023, il devient, pour la première fois, depuis Françoise Dolto en 1962, le secrétaire officiel du Père Noël. Il est ainsi chargé d'écrire la réponse aux enfants, et aux adultes, qui écrivent une lettre au Père Noël. Sa réponse est diffusée dans plus d'un million de foyers.

Deux bibliothèques portent son nom, la médiathèque Michel Bussi de Gournay en Bray, inaugurée en 2017, et la bibliothèque Michel Bussi de Verescence, à Mers les bains, inaugurée en 2023

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La plupart des titres des romans de Michel Bussi sont inspirés de la chanson française19. Ces titres ne sont pas forcément ceux des chansons20.

Par ailleurs, l'auteur s'amuse à mettre des clins d'œil : « Dans mon livre Maman a tort, le héros s'appelle Malone, comme le fils du chanteur Renaud. »

En 2019, le chanteur Gauvain Sers a composé spécialement et interprété une chanson, « Que restera-t-il de nous ? », qui est inspirée directement du livre J’ai dû rêver trop fort.

En 2024, la chanteuse Olivia Ruiz compose la musique et les textes de chanson de l'adaptation en film d'animation du Grand Voyage de Gouti.

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