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Une inoubliable fresque familiale à travers un siècle et trois continents : l'auteur de Mille femmes blanches confirme son exceptionnel talent de conteur et nous offre un chef-d'oeuvre.
1995, région des Grands Lacs. Jim Fergus rend visite à sa grand-mère, Renée, 96 ans. Fille d'aristocrates français désargentés, mariée trois fois, celle-ci a connu un destin hors du commun, qui l'a menée de son petit village natal de la région de Senlis jusqu'aux États-Unis, en passant par les sables de l'Égypte. D'un caractère entier, froide et tyrannique, elle a brisé la vie de sa famille, en particulier celle de sa propre fille, Marie-Blanche, la mère de Jim. Pour essayer de la comprendre, et peut-être de lui pardonner, celui-ci va tenter de retracer son parcours.
En parallèle, à travers le journal intime de sa mère, l'écrivain nous fait entrer dans l'intimité de celle-ci. Internée en 1966 dans un asile de Lausanne, Marie-Blanche se souvient de sa vie, commencée comme un conte de fées mais qui prit peu à peu des allures de tragédie.
Jim Fergus s'inspire ici de son histoire personnelle pour nous offrir une saga familiale bouleversante. À la façon de Dalva, de Jim Harrison, il inscrit l'intime dans l'Histoire et nous présente d'inoubliables portraits de femmes dans la tourmente. On retrouve surtout dans cette fresque qui s'étend sur un siècle et trois continents toute la puissance romanesque de l'auteur de Mille femmes blanches associée à une force d'émotion rare.
Marie-Blanche est le troisième roman de Jim Fergus, après Mille femmes blanches (le cherche midi, 2000), vendu à près de 400 000 exemplaires en France, et La Fille sauvage (le cherche midi, 2004). Jim Fergus a consacré cinq années à l'écriture de ce roman, qui est publié en France en exclusivité mondiale.

Par ou commencer ? Avant que nous le pigions pour le club de lecture, je n'avais jamais entendu parler de cet auteur et bien honnêtement, ça aurait pu rester comme ça. 730 pages de perte de temps a mon avis. Habituellement, sans aimer les biographies, j'aime quand les romans se rapportent a des histoires vraies et c'est a peu prêt tout ce qui m'a plu dans ce livre. J'ai pu aller voir des endroits et certaines gens qui ont existés, sur internet. Les personnages ont vécu dans des châteaux qui valent un petit détour sur Wikipédia. On a beau dire autre époque autres moeurs, je ne sais pas dans quelle époque ces moeurs ont bien pu s'exprimer ! Du viol et de l'inceste tout au long de ces 730 pages. De la manipulation, du mensonge, de la violence, de la déchéance, du malheur. C'est ce que je retiens de ce roman. Aucun des personnages n'était heureux. Ils nageaient dans l'argent, mais n'avaient aucun sens moral. C'était triste et choquant. Tous ces gens étaient brisés de l'intérieur. Je l'ai tout de même lu jusqu'au bout. Je voulais connaître la fin. Vilain défaut que cette curiosité qui m'a fait perdre mon temps.

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Je n'ai que surligné deux petits passages, mais cela vous donnera déjà une petite idée. 

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Phrase prononcée par un vieux médecin : Comparée aux filles de ce pays, qui sont pour l'ensemble maigrichonnes, fragiles et souvent violées dès l'âge de huit ans, cette enfant est un régal pour les yeux. Une fleur magnifique. Si un de nos pachas la voyait à l'instant, il lui offrirait certainement son poids en or. 

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Phrase prononcée par un jeune médecin :

Je suis bien moins monté que votre oncle mademoiselle, dit-il. Je pense que, si je vous sondais avec mon propre membre, moins vigoureux ... cela au seul bénéfice de la médecine, bien entendu ... nous aurions à notre disposition des indications utiles sur vos propres dimensions et, par conséquent, sur votre capacité à vous accoupler, le moment venu, avec le vicomte. 

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Le vicomte étant son oncle et père adoptif qui a aussi mis sa mère enceinte. Roman rempli de sexe inapproprié selon moi. Je me demande comment l'auteur a pu inventer de telles situations et de tels dialogues avec les membres de sa propre famille. De la manière qu'il décrit sa mère et sa grand-mère, il n'y a aucune chance qu'elles lui aient raconté tout cela. Que de l'invention ! Mais pourquoi inventer ça ? Bref, vous avez bien comprit que je n'ai pas du tout aimé ce roman. Si vous l'avez-lu, faites-moi part de vos impressions. 

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