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"Il y a peu de femmes que, de tête au moins, je n'aie déshabillées jusqu'au talon. J'ai travaillé la chair en artiste et je la connais. Quant à l'amour, ç'a été le grand sujet de réflexion de toute ma vie. Ce que je n'ai pas donné à l'art pur, au métier en soi, a été là et le coeur que j'étudiais c'était le mien. Flaubert défend ainsi son oeuvre dans une lettre à sa maîtresse, Louise Collet. L'amour si quotidien de Charles Bovary, les passions tumultueuses de sa femme Emma étaient décrites avec tant de réalisme que l'auteur et l'imprimeur furent traînés en justice pour offense publique à la morale et à la religion. On les acquitta. Flaubert n'avait peint que la réalité, les moisissures de l'âme. Une femme, mal mariée, dans une petite ville normande, rêve d'amour et le trouve"

C'est un classique. Est-ce que j'ai aimé? Plus ou moins. C'était moins plate que je le pensais, mais je n'irais pas jusqu'a dire que j'ai trouvé ça bon. L'amour, ça reste l'amour, mais l'époque est tellement différente de la notre ... Bref, c'est un bon classique a lire, mais le genre qu'on lit quand on n'a plus rien d'autre a lire! Si un jour il y a un film, peut-être que je devrais le regarder!

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