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Rarement une voix avait su captiver l'imagination des lecteurs et des critiques comme celle de John Irving, dans Le Monde selon Garp, son premier roman traduit en français. Une fois encore, avec son nouveau livre, L'Hôtel New Hampshire, chacun se laisse envelopper et séduire par un univers tout aussi étrange et désarmant : celui de l'excentrique famille Berry.Car, comme l'explique John - narrateur et troisième rejeton de cette famille qui comprenait cinq enfants, un ours et un chien nommé Sorrow : "Notre histoire favorite concernait l'idylle entre mon père et ma mère : comment notre père avait fait l'acquisition de l'ours ; comment notre père et notre mère s'étaient retrouvés amoureux et, coup sur coup, avaient engendré Frank, Franny et moi-même ("Pan, Pan, Pan !" disait Franny) - puis, après un bref intermède, Lily et Egg ("Paff et Pschitt !" disait Franny).C'est ainsi que la voix de John Berry, tour à tour nostalgique et passionnée, nous relate son enfance et celle de ses frères et soeurs dans trois hôtels et sur deux continents différents. "La première des illusions de mon père était que les ours peuvent survivre à la vie que mènent les humains, et la seconde que les humains peuvent survivre à la vie que l'on mène dans les hôtels."Ce qu'il advint des rêves de Win Berry et comment ces rêves influèrent sur la destinée de ses enfants, tel est le sujet de ce roman grave et hilarant dû à "l'humoriste américain le plus important de ces dix dernières années", selon les termes de Kurt Vonnegut.

J'ai dont bien aimé les personnages! Deuxième roman de John Irving que je lisais, deuxième roman avec un ours! Ce roman m'a fait rire (mais comment un homme aussi ''beige'' peut avoir une imagination aussi éclatée et autant d'humour?) et pleurer. J'y reviens encore ... Quels beaux personnages! Le roman est terminé et j'ai perdu mes amis. Ils vont me manquer. Seul point négatif ... Il y a eu une longueur a mon avis. Leur début a Vienne lorsqu'il nous présente tous les gens, les putains comme les autres, ceux qui tapent a la machine! Une bonne centaine de pages que j'ai trouvé longues. Oui, c'est nécessaires, mais ouf, un peu pénible. On faisait du surplace. Et ensuite, Pouf, l'histoire se remet en marche et là, tout déboule jusqu'a la fin. Ce n'est pas un roman qui nous garde éveillé, a tourner les pages frénitiquement toute la nuit. C'est plutôt un roman qu'on prend le temps de lire. Pas tant parce que l'écriture est magnifique, car elle ne l'est pas, mais parce que c'est dense. Mais pas un dense désagréable. Un dense de la vie de tous les jours, un dense de tous ces détails qui font qu'un personnage est attachant ou pas. A lire, comme tout ce qu'a écrit John Irving. 

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