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Lorsque Franklin Starlight, âgé de seize ans, est appelé au chevet de son père Eldon, il découvre un homme détruit par des années d’alcoolisme. Eldon sent sa fin proche et demande à son fils de l’accompagner jusqu’à la montagne pour y être enterré comme un guerrier. S’ensuit un rude voyage à travers l’arrière-pays magnifique et sauvage de la Colombie britannique, mais aussi un saisissant périple à la rencontre du passé et des origines indiennes des deux hommes. Eldon raconte à Frank les moments sombres de sa vie aussi bien que les périodes de joie et d’espoir, et lui parle des sacrifices qu’il a concédés au nom de l’amour. Il fait ainsi découvrir à son fils un monde que le garçon n’avait jamais vu, une histoire qu’il n’avait jamais entendue.

On a pigé ce roman dans le cadre du club de lecture. C'était la suggestion de Mijo, notre amie française. Un roman autochtone canadien ! Je n'avais jamais entendu parler ni de l'auteur, ni du roman. Et je n'avais jamais lu de roman autochtone. 

J'ai beaucoup de choses à en dire, car c'est un roman riche. Les paysages sont magnifiques. Le roman se passe dehors, dans la forêt principalement. C'est un roman calme, reposant. Les propos ne le sont pas par contre. C'est l'histoire de Franklin, un jeune de seize ans qui accompagne son père mourant sur le sommet de la montagne. L'homme ne s'est jamais occupé de son fils et maintenant qu'il va mourir, il veut lui parler de lui et lui expliquer ses choix de vie. Il est malade de son tabagisme et de son alcoolisme. Il a eu une vie difficile et il tente de nouer des liens avec Franklin. Ce dernier est un jeune homme d'une droiture exceptionnelle. Il a un respect incroyable pour toutes choses. Il est calme et intelligent. Il est agréable. On passe donc tout le roman avec eux, a travers la montagne, a passer en révision la vie du père. J'ai oublié de vous dire que les deux hommes sont autochtone. J'ai oublié de vous en parler, car c'est quelque chose qui ne m'a pas marqué. Je ne l'ai pas vraiment senti. Est-ce que j'ai senti que je lisais un roman autochtone ? Non. Est-ce parce que je m'attendais à ce qu'un roman autochtone, ce soit différent d'un autre type de roman ? Peut-être bien ! Pourquoi je pensais ça ? Aucune idée. Le père malade ne cherche pas le pardon de son fils. Il cherche seulement à lui expliquer pourquoi ce dernier n'a eu ni mère, ni père pour s'occuper de lui. Il veux lui expliquer qui est l'homme qui s'occupe de lui depuis sa naissance. Qui est l'homme qui l'a élevé comme un fils ... 

Il y a des moments violents, des moments choquants, des moments tristes. Mais ce roman est beau et lumineux. Les émotions sont justes. Ni trop, ni pas assez. 

Je l'ai beaucoup aimé. Beaucoup ! 

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