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Les Pérégrins, sans doute le meilleur livre d’Olga Tokarczuk, n’est pas un « livre de voyage », mais un livre sur le phénomène du voyage. Pour les Bieguny (c’est-à-dire marcheurs ou pérégrins), une secte de l’ancienne Russie, le fait de rester au même endroit rendait l’homme plus vulnérable aux attaques du Mal, tandis qu’un déplacement incessant le mettait sur la voie du Salut. S’ils sont des hommes et des femmes de notre temps, les personnages du livre d’Olga Tokarczuk ont peut-être une motivation similaire. Mais davantage que le Salut, ils semblent poursuivre l’idée qu’ils se font de leur liberté. En une myriade de textes courts, l’auteur compose ici un panorama coloré du nomadisme moderne. À travers les livres et à travers le monde d’aujourd’hui, dans les lieux et les non-lieux de ses voyages, Olga Tokarczuk a ressemblé des histoires, des images et des situations qui nous éclairent sur un monde à la fois connu et absolument mystérieux, mouvant réseau de flux et de correspondances… Une femme qui s’occupe d’un enfant handicapé décide un jour de ne pas rentrer à la maison ; une mère prend son enfant et quitte son mari au cours de vacances en Croatie ; le cœur de Chopin, placé à sa mort dans une jarre de cognac, est transporté jusqu’en Pologne par sa sœur Ludwika ; Anouchka, qui a une famille et une vie sociale, décide soudain d’aller vivre dans le métro de Moscou… Une multiplicité de réflexions, de micro-récits et de choses vues, sur les zones de transit, les hôtels, le hasard des rencontres, le tourisme exotique et la baraques à souvenirs. Avec sa foi dans l’intelligence du lecteur, Olga Tokarczuk ouvre pour nous mille et une pistes d’étonnement et de découvertes.

Livre proposé par une amie dans le cadre du club de lecture. Ce roman n'était pas son premier choix de cette autrice, mais celui qui l'intéressait n'était pas en format poche et était très dispendieux. Si elle avait déjà lu de cette autrice et avait su que le roman en question était une valeur sure, mais non, elle n'en savait rien. Et quoi de mieux pour connaitre un auteur que de lire des nouvelles ? Alors nous voici avec un recueil de nouvelles. J'adore les nouvelles. Cependant, ce livre fait 540 pages. Quel genre de recueil de nouvelles fait 540 pages ? Eh bien la réponse s'est imposée rapidement ... un mauvais concept, une mauvaise construction. Et je ne parle pas des textes, mais juste de l'objet en tant que tel. Oui, il y a le thème du voyage tout au long et c'est intéressant. Il y a plusieurs nouvelles sur la plastination des corps. C'était vraiment intéressant, mais elles étaient dispersées partout dans le livre. A elles seules, elles auraient pu constituer un petit recueil beaucoup plus intéressant et moins dilué. Aussi, les nouvelles a propos de l'homme qui a décrit pour la première fois le phénomène de membre fantôme, c'était vachement bien. Il y avait des nouvelles de 30 pages et d'autres de quelques lignes. Il n'y avait aucun rythme ni fil conducteur. Les textes partaient dans tous les sens. C'était difficile de garder un rythme de lecture et un intérêt. On dirait qu'il y avait plein de début de romans avortés. Bref, c'était agressant. Donc ce livre a souffert de sa direction littéraire selon moi. J'aurais coupé plus de la moitié des textes et réorganisé le tout autrement et peut-être qu'après tout ça, je pourrais vous dire si Olga Tokarczuk me plait comme autrice. En ce moment, je ne sais pas et je n'ai pas envie de dépenser 45$ sur un autre roman d'elle malheureusement. Mais si vous en avez lu un autre que celui-ci, faites-moi part de votre opinion ! 

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