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Antonio José Bolivar Proaño est le seul à pouvoir chasser le félin tueur d'hommes. Il connaît la forêt amazonienne, il respecte les animaux qui la peuplent, il a vécu avec les Indiens Shuars et il accepte le duel avec le fauve. Mais Antonio José Bolivar a découvert sur le tard l'antidote au redoutable venin de la vieillesse: il sait lire, et il a une passion pour les romans qui parlent d'amour, le vrai, celui qui fait souffrir.
Partagé entre la chasse et sa passion pour les romans, le vieux nous entraîne dans ce livre plein de charme dont le souvenir ne nous quitte plus.

Je n'avais aucune attente. J'avais déjà lu un roman de cet auteur et je l'avais bien aimé. Ce livre-ci était tout aussi bon, plus même. J'ai adoré le personnage principal, sa candeur, son respect de la nature, des animaux et des hommes. On a l'impression que l'histoire s'étend sur plusieurs semaines ou plusieurs mois, mais c'est a cause des retours en arrière qui nous permettent de bien comprendre le personnage, la vie dans cet endroit ... Mais en réalité l'histoire ne dure que quelques jours, a vrai dire, elle dure deux jours. L'écriture est belle, c'est flude. On a presque l'impression d'être là nous aussi. Bref, c'est un excellent livre. 

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