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An de grâce 1327, la chrétienté est en crise. L'ex-inquisiteur Guillaume de Baskerville se rend dans une abbaye bénédictine du Sud de la France pour participer à une rencontre entre franciscains prônant la pauvreté du Christ et partisans d'un pape amateur de richesses. Dès son arrivée, il se voit prié par l'abbé de découvrir au plus vite la raison de la mort violente d'un de ses moines, retrouvé assassiné. L'inquisiteur Bernard Gui, dont la réputation de cruauté n'est plus à faire, est attendu, et l'abbé craint pour l'avenir de son abbaye. Tel un ancêtre de Sherlock Holmes, Baskerville se met à l'ouvrage, assisté du jeune Adso de Melk. D'autres morts vont venir compliquer sa tâche. 

J'ai toujours voulu lire ce livre. J'avais hâte ! J'étais très intriguée par une enquête médiévale sur la mort de plusieurs moines­. Tout ça, enquête, médiéval, moines ... ça m'appelait ! J'ai bien tout retrouvé ça dans le livre, mais ... Oui! Un gros MAIS ! Je crois que j'ai eu un problème avec la manière que ça a été raconté, avec l'écriture de l'auteur. Pourtant, je voulais tellement aimer ça. Les personnages avaient de la substance. Ils étaient biens décrits. L'ambiance du temps y était aussi. Le personnage de Guillaume était comme il devait être. Les crimes, les mobiles, l'enquêtes, l'atmosphère, les personnages, les lieux ... tout ça, c'était très bien! Mais les pages et les pages de sermons et les pages et les pages d'obstination a savoir si le Christ a ri ou pas, s'il était pauvre ou pas ... Les pages et les pages sur le rêve d'Adso et toutes les autres pages dans lesquelles il compare la fille avec tout ce qu'il a vu de beaux dans sa vie! Je dois dire que j'ai lu beaucoup de pages en diagonale. Le roman est basé sur des moines peu vertueux. C'est un peu désillusionant. Et ils sont tellement pédant. Ils se prennent pour les personnes les plus importantes du monde, car eux seuls ont la connaissance grace a leurs livres, mais ils comparent les Étiopiens aux Centaures et aux Licornes alors bon, côté connaissances, ce n'était pas tout a fait ça encore. Toujours le combat entre la science et la religion. La peur des plus hauts placés de perdre du pouvoir si les gens étaient mieux informés, mieux éduqués. Et si les phénomènes naturels étaient expliqués par la science et non plus par la main de Dieu? Qui allaient croirent en Dieu ? Qui allaient encore donner de l'importance a la religion ? Donc grande lutte contre le savoir et la science. Le livre aurait dû s'appeler hérésie. C'est un des mot qui revient le plus souvent. A les écouter parler, tout est hérésie. Et que dire des longs passages en latin? Une note en bas de page aurait pu nous aider. Mais non! Finalement, je n'ai vraiment pas aimé ce roman. Ça me brise un peu le coeur, car je trouve l'auteur super attachant!

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