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Demain, le bonheur sera universel. Et obligatoire ! Dans le meilleur des mondes les foetus sont « préparés» dans des incubatrices en fonction du rôle qu’on leur destine. Les futurs Alphas, de la caste des élites, reçoivent plus d’oxygène, plus de «pseudo sang». Quant aux futurs Epsilons, à qui l’on réserve les tâches les plus pénibles, on veille à ne pas développer leurs facultés intellectuelles : un bon ouvrier n’a pas besoin de penser. Dans le meilleur des mondes, un système éducatif qui façonne les esprits comme les corps, une société communautaire qui proscrit l’individualisme, où la cellule familiale ne peut exister. Dans ce meilleur des mondes méthodiquement planifié pour construire les hommes en fonction des besoins, pour contraindre un bonheur artificiel, pour museler les passions et les interrogations, il y aura bien un grain de sable pour s’insérer dans les rouages. Un récit incontournable écrit en 1931, qui n'a pas fini d'influencer écrivains et cinéastes.

Nous avons pigé ce livre pour le club de lecture et je n'avais pas du tout envie de le lire. Roman de science-fiction de 1932. Ouf! Par contre, j'aime la science-fiction et j'étais curieuse de découvrir ce que cet auteur allait inventer a propos de l'avenir. J'avais peur que ce soit lourd, incompréhensible, trop inventif, mais finalement c'était très bien dosé. Pas 100% réaliste et réalisable, mais ça aurait pu être bien pire. A vrai dire, j'ai eu l'impression de lire un roman de Boris Vian. L'écriture est belle et les personnages assez attachants. Ce que j'ai trouvé par contre, c'est qu'il a été très bon pour inventer tout un processus de croissance d'embryon/foetus artificiellement, mais qu'il a été incapable d'imaginer qu'un jour les ascenseurs seraient automatiques, qu'ils n'auraient plus  besoin d'un groom pour les faire fonctionner. Il n'a pas été capable de voir l'évolution que prendrait les choses qui existaient déjà, mais en a inventé des belles! Bref, j'ai beaucoup aimé. 

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