top of page

Signé Ajar, ce roman reçut le prix Goncourt en 1975. 

Histoire d'amour d'un petit garçon arabe pour une très vieille femme juive: Momo se débat contre les six étages que Madame Rosa ne veut plus monter et contre la vie parce que "ça ne pardonne pas" et parce qu'il n'est "pas nécessaire d'avoir des raisons pour avoir peur". Le petit garçon l'aidera à se cacher dans son "trou juif", elle n'ira pas mourir à l'hôpital et pourra ainsi bénéficier du droit sacré "des peuples à disposer d'eux-mêmes" qui n'est pas respecté par l'Ordre des médecins. Il lui tiendra compagnie jusqu'à ce qu'elle meure et même au-delà de la mort.

Au début, je trouvais que le temps ne passait pas vite. Je me disais '' est-ce que tout le livre va se dérouler durant la 10eme année de Momo?'' L'histoire est bien, mais c'est épuisant a lire. C'est épuisant de lire comment ça se passe dans la tête d'un petit garçon qui a plein de connaissances qu'il ne comprend pas. Il prend toutes les expressions au pied de la lettre, oui, ça fait des anecdotes cocasse a lire, mais ouf, c'est épuisant. Mais c'est très mignon. Ça a dû être difficile a écrire, à ne pas décrocher du personnage. Momo est très très attachant et Madame Rosa aussi. Et tous les autres personnages qui gravitent autours aussi. Bref, quand j'y repense, j'ai bien aimé. Même si j'ai trouvé ça un peu fastidieux et long a lire. Madame Rosa et Momo sont des personnages impossibles a oublier.

bottom of page