top of page

Quand Julius Hertzfeld, un célèbre psychiatre de San Francisco, apprend qu'il n'a plus que quelques mois à vivre, que fait-il ? Il contacte l'un de ses anciens patients, l'arrogant Philip Slate, accro au sexe, rigide, asocial et manipulateur, le plus grand échec de sa carrière, devenu depuis psychothérapeute.
Au centre de cette relation : Schopenhauer...

J'étais très excitée quand ce titre est sorti lors de notre dernière rencontre du club de lecture. Mon ami au travail venait justement de terminer ce roman Quelle coincidence! Et elle avait adoré. Déjà, pour mon anniversaire on m'avait offert un roman de cet auteur que je n'ai malheureusement pas encore lu. J'avais donc beaucoup d'attentes envers ce livre et je n'ai pas été deçue une seule seconde! Excellent du début à la fin. Premièrement, l'histoire est originale. Je n'avais jamais assisté d'aussi proche a une thérapie de groupe. Les personnages étaient tous très bien détaillés. Ils avaient vraiment tous leurs particularités. Rien de laissé au hasard ni rien de flou. J'ai adoré le ballet des répliques entre les protagonistes. Le thérapeute était tellement plein d'une répartie délicate. J'aurais aimé être dans sa tête de psychologue! Il a réussi a transmettre une partie de sa sagesse a certains de ses patients. Et que dire de Philip? Wow! Quel personnage. J'ai adoré le haîr et le prendre en pitier en même temps. Il était tellement enrageant, mais malgré ça on avait de la misère a lui en vouloir car on devinait que sous tout ça il y avait quelque chose de brisé. Pam! Que dire de Pam? Elle aussi était tout un personnage! La colère de Pam était casi un personnage a elle seule! Et Gill! Et Tony! Malgré les problèmes de Philip, c'est quand même lui qui a essayé le plus, a sa manière d'aider Julius. C'est lui, dans sa froideur, qui semblait le moins démuni face à la mort et ce grâce a Schopenhauer. Ce cher Schopenhauer! Très contente d'en avoir apprit un peu plus sur lui! Je ne suis pas d'accord avec tout ce qu'il a écrit, mais plusieurs petites phrases me sont resté en tête. Je vais vous en écrire quelques unes plus loin. Je dois juste vous dire à quel point j'ai été surprise par la fin! Boom! Quelle fin! Je ne vous en dis pas plus ! Vous devez lire ce roman!

Voici les phrases tirées du roman qui m'ont le plus marquées: 

Nous devrions vivre notre vie de telle sorte que nous accepterions de la recommencer éternellement.

La plus grande sagesse consiste a faire de l'instant présent le but ultime de la vie. 

Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse.

D'éternel, aucune plume ne peut rien écrire qui n'ait trempé dans la noirceur de la nuit.

On peut aussi comparer la vie à une étoffe brodée dont chacun ne verrait, dans la première moitié de son existence, que l'endroit, et, dans la seconde, que l'envers; ce dernier coté est moins beau, mais plus instructif, car il permet de reconnaître l'enchevêtrement des fils.

 

Le savoir est limité, seule la bêtise est sans limites.

 

Un attachement excessif aux biens matériels, aux autres individus, voire au concept du ''Je'' est la plus grande source de souffrance pour les hommes. Et ne s'ensuit-il pas qu'une telle souffrance peut être apaisée en évitant l'attachement?

 

Je crois que je souffre d'un attachement excessif a mon apparence. Je ne suis que mon visage et maintenant qu'il se fane, je sens que je fane également. 

 

Ce que nous possédons finit souvent par nous posséder. 

 

Quand on dit des choses vraies, on entend des choses vraies. 

 

Ce n'est pas l'agrément que poursuit l'homme sensé, mais l'absence de chagrin. 

bottom of page