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Une grande saga familiale dans une contrée qui ressemble à s'y méprendre au Chili. Entre les différentes générations, entre la branche des maîtres et celle des bâtards, entre le patriarche, les femmes de la maison, les domestiques, les paysans du domaine, se nouent et se dénouent des relations marquées par l'absolu de l'amour, la familiarité de la mort, la folie douce ou bestiale des uns et des autres, qui reflètent et résument les vicissitudes d'un pays passé en quelques décennies des rythmes ruraux et des traditions paysannes aux affrontements fratricides et à la férocité des tyrannies modernes. 

Je ne sais pas par ou commencer. Il s'en passe des choses dans ce roman. Il s'en passe des choses en 90 ans. Nous suivons la vie d'Esteban Trueba, depuis son enfance (qui nous est racontée en flash back) jusqu'a sa mort. Nous le rencontrons par le biais de la famille del Vallee, que nous suivons aussi jusqu'à la fin. Une grande fresque familiale ou l'amour, la haine, la pauvreté, la richesse, la guerre et même les sciences ocultes se cotoient. C'est beau. C'est magnifique. L'écriture est fine. J'ai dû chercher plusieurs mots dans le dictionnaire et ça ne m'a pas déplu! L'auteur a su mettre du cocasse dans des situations tragiques ainsi que des personnages complètement hors de l'ordinaire tout en étant très ordinaire! Pour le comprendre, il faut le lire. Vraiment, c'était très bon! 

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