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Elle s'appelait Suzanne Meloche et était née en 1926 à Ottawa. Un jour, elle décida, d'une manière radicale, de suivre sa propre voie, abandonnant ses enfants. Afin de remonter le cours l'existence de cette grand-mère qu'elle n'a pas connue, Anaïs Barbeau-Lavalette a engagé une détective privée et écrit à partir des indices dégagés.
Elle nous confie, à travers le portrait d'une femme explosive, restée en marge de l'histoire, une réflexion d'une intensité rare sur la liberté, la filiation et la création. Un texte en forme d'adresse, directe et sans fard, à celle qui blessa sa mère à jamais.

J'ai eu beaucoup de mal a m'adapter a l'écriture. C'est écrit au ''TU''. C'est inhabituel, mais dès qu'on s'y fait, on se laisse porter par cette histoire vraie et touchante. J'en ai appris beaucoup sur mon Québec en lisant ce livre. Je suis allée plusieurs fois sur Wikipédia pour lire sur les protagonistes. Je suis allée voir leurs oeuvres. Je suis allée voir leurs visages pour mieux me les représenter. J'ai lu ce roman rapidement. J'ai aimé le format. Quelques pages par chapitre. Je me disais toujours: Allez, juste un autre. Je n'ai pas aimé Suzanne. En fait, elle n'aurait pas été mon amie. Je trouve ça difficile, car ce n'est pas un personnage de fiction. Suzanne a existé. Elle a été la mère et la grand-mère de quelqu'un. Elle a été la femme et l'amante d'autres personnes et toutes ces personnes ont existés. J'ai aussi eu beaucoup de pitié pour elle ainsi que pour sa fille et son fils et en fait pour toutes les personnes qui ont croisé son chemin. Je l'ai trouvé destructrice. Excuse-moi Suzanne de parler un peu en mal de toi tandis que tu n'es plus là pour te défendre. Je n'étais pas dans tes baskets, je ne peux pas savoir... Mais bref, ce roman était excellent. Je ne savais pas du tout a quoi m'attendre et j'ai été agréablement surprise. Un bon livre québécois a lire pour le plaisir, mais aussi pour la richesse des informations sur l'époque et sur les auteurs/signataires du refus global. 

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