Sandrine la lectrice
Je suis fou de pureté. Je suis fou de cette pureté qui n'a rien à voir avec une morale, qui est la vie dans son atome élémentaire, le fait simple et pauvre d'être pour chacun au bord des eaux de sa mort noire et d'y attendre seul, infiniment seul, éternellement seul. La pureté est la matière la plus répandue sur la terre. Elle est comme un chien. Chaque fois que nous ne nous reposons sur rien que sur notre coeur vide, elle revient s'asseoir à nos pieds, nous tenir compagnie.
Après mon échec cuisant de ''une petite robe de fête'', j'avais presque hâte de lire quelque chose d'autre de cet auteur. Une petite robe de fête a été le seul roman que je n'ai pas été capable de terminer, dans le cadre du club de lecture. Et c'était aussi le plus petit roman qu'on ait eu a lire! La quatrième de couverture de celui-ci était invitante. Je l'ai feuilleté et ça ressemblait a une belle longue lettre d'amour. J'avais envie de lire ce livre. A la page 4 j'avais envie de le lancer au bout de mes bras. A la page 7. Je l'ai refermé en me disant que Christian Bobin n'est définitivement pas un auteur que j'aime. Je vais quand même lui donner une troisième chance, car j'ai un autre roman de lui chez-moi. La plus que vive, je crois. Il réussi a trouver des titres magnifiques pour ses romans. Et en plus, ce sont de beaux petits romans avec des titres de chapitres vraiment mignons. Dans celui-ci, il y a un chapitre qui s'appel '' Le thé sans thé'' et un autre qui s'appel '' Je me suis levé au milieu du repas''. J'aurais dont voulu savoir ce qui se passe dans ces chapitres, mais c'est une vraie torture. Il fait des phrases que je dois lire et relire. Les mots ensemble ne font pas de sens. Je m'emmerde et ne comprends rien. Voici un exemple : Aujourd'hui je vais vous aimer, et si je goûte toujours les ciels gris, c'est d'une manière plus calme: je les aime parce qu'ils sont, non parce qu'ils confirment une catastrophe éprouvée au-dedans de mon esprit.
Bon, ce n'est pas incompréhensible, mais c'est 116 pages de ce genre de texte. C'est long et lourd de tout déchiffrer. A la base, moi, je n'aime pas ça la poésie !
A suivre avec la plus que vive ! Je vous en redonne des nouvelles !