Sandrine la lectrice​
Seuls depuis la fuite de William, un organiste qui collectionne les conquêtes féminines et les tatouages, Alice et son fils partent pour l'Amérique. L'enfant grandit entre filles à matelots, chastes institutrices et imprésarios douteux. A vingt ans, Jack Burns brille au firmament de Hollywood et collectionne les femmes. Pour autant, rien ne remplace jamais le regard d'un père...
Ah John Irving ! Que dire de tes romans trop longs ? Celui-ci aurait pu faire 500 pages de moins. Mais c'est ton style et je le respecte, car il y a beaucoup de travail dans un roman aussi long.
Est-ce que c'était bon ? Je ne suis pas certaine. Est-ce que j'ai aimé ? Je ne suis pas certaine non plus. Mais ce n'était pas mauvais. Le personnage principale était uni-dimensionnel. Il était plat, sans profondeur. Je le trouvais infiniment ennuyant et stupide. Il enchaînait gaffes sur gaffes. J'ai aimé un seul personnage et c'était celui d'Emma. Dès la page un, je n'aimais pas Alice, sa mère. Et ma lecture me prouve bien que j'avais raison. Les thèmes abordés sont assez récurrents tout au long du roman. Sexe, sexe sexe sous toutes ses formes. Abus, prostitution, travestisme, vaginisme, porno ... Tout y es passé.
C'est un roman avec beaucoup de détails qui ne servent pas. Par contre, il a bien réussi ses personnages. Ils ne sont pas tant que ça donc ça aide.
La fin ... que dire de la fin ? Que quand le roman s'est terminé, c'est a ce moment là que j'en aurais pris plus. Je voulais savoir ce qui allait se passer. On a attendu tout 1000 pages pour que ça arrive et pouf, fini !
Bref, ce n'était pas mauvais, mais pas mon style je crois. J'ai préféré les deux autres romans de cet auteur que j'ai lu auparavant.