Sandrine la lectrice
Maternité de Hartford, Connecticut, début des années 1950. Fletcher, le nouveau né de Mme Davenport vient de mourir. Au même étage, des jumeaux naissent et une infirmière substitue à l'enfant mort-né l'un des fils Cartwright
.Les deux frères grandissent sans se connaître dans des milieux très différents (la famille Davenport est l'une des plus grosses fortunes de l'État, Cartwright père est un modeste courtier d'assurances)
. Mais tous deux sont ambitieux et mènent leur carrière (professionnelle et sentimentale) avec succès. Nathan, revenu de la guerre du Vietnam en héros, préside la banque Fairchild et Russel tandis que « Fletcher », éminent avocat, s'est fait élire sénateur.Ils font connaissance lorsque Nathan, accusé du meurtre de l'un de ses ennemis de longue date - dont les pratiques sournoises ont provoqué le suicide de son fils -, choisit Fletcher pour défenseur. I
ls découvriront alors leur lien de parenté, révélation qui ne les empêchera pas de poursuivre leur lutte acharnée pour devenir gouverneur. Qui d'Abel ou de Caïn l'emportera ?
Bon ! Excellent roman. L'écriture est belle, fluide, facile. L'histoire est intriguante ou du moins, on sent tout au long du livre que ça s'en vient, que le moment crucial arrive. On est stressé ... on est au chapitre 36 ... 40 ... 44 ... 46 ... rien, toujours rien, mais on sent que ça s'en vient ... Ça arrive ... oui oui ... Non, c'est la fin et c'est une belle fin de conte de fée. J'y crois pas! Deux éléments super important selon moi sont passés comme dans du beurre. Le genre de chose qui choque et qui passe comme si ce n'était pas arrivé. Ça m'a un peu choqué. Avoir été pendant 400 pages assise sur le bout de ma chaise pour finalement avoir une fin aussi quétaine! Bon, j'ai quand même été intriguée pendant 400 pages ce n'est pas rien ! Les personnages étaient attachants et les pages tournaient toutes seules. Donc je ne peut pas dire, parce que j'ai été déçue de la fin que c'est un mauvais livre, car c'est faux! C'est une bonne lecture ! Mais il ne faut pas se fier à la quatrième de couverture !