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Amma, Dominique, Yazz, Shirley, Carole, Bummi, LaTisha, Megan devenue Morgan, Hattie, Penelope, Winsome, Grace.
Il y a dans ce livre plus de femmes noires que Bernardine Evaristo n’en a vu à la télévision durant toute son enfance. La plus jeune a dix-neuf ans, la plus âgée, quatre-vingt-treize.
Douze femmes puissantes, apôtres du féminisme et de la liberté, chacune à sa manière, d’un bout du siècle à l’autre, cherche un avenir, une maison, l’amour, un père perdu, une mère absente, une identité, un genre – il, elle, iel – une existence et, au passage le bonheur.
Foisonnant, symphonique, écrit dans un style aussi libre et entraînant que le sont ses héroïnes, le roman de Bernardine Evaristo poursuit son titre : Fille, femme, autre…
Douze récits s’entremêlent, se répondent, riment et raisonnent. Douze vies s’épaulent et s’opposent. Chacune des douze est en quête et en conquête, de place, de classe, de traces, d’elle-même, des autres, de cet autrui en elle qui a déjà traversé maintes frontières, et a le front de vouloir encore exploser celles qui restent.
« L’ “autre ” du titre peut être interprété de multiples façons. Il pourrait signifier que les femmes sont rendues autres dans certaines situations, du seul fait d’être des femmes, ou que certaines d’entre elles sont considérées comme autres parce qu’elles sont des femmes de couleur, ou queer/trans, ou prolétaires, ou immigrantes.»
Bernardine Evaristo
« Un roman lucide à vous couper le souffle sur les défis contemporains que doivent mener les femmes, les filles mais aussi les autres… »
The Washington post

Je n'avais jamais entendu parler ni du roman, ni de l'autrice, avant que Julie ne le propose pour le club de lecture. Je ne sais pas par ou commencer. Premièrement, le roman commence difficilement avec la personnage la plus antipathique de l'histoire. Par contre, c'est la plus utile ! Elle est le lien entre toutes les femmes qui y sont présentes. Mis a part la première, les autres, je les ai toutes aimées. Elles étaient toutes aimables a leur manière. Elles étaient toutes sympathiques. C'est un gros livre chorale. Il y en a des femmes la dedans. Elles sont si différentes les unes des autres. Je ne me les rappelles plus en détails, malheureusement. Ce que j'ai aimé, c'est que lorsqu'on est avec une et qu'elle nous donne son point de vue sur une autre, notre point de vue change complètement lorsqu'on se ramasse avec l'autre en question. C'est hyper intéressant toutes ces perspectives. Les personnages sont riches. De tous les milieux, de toutes les époques, de toutes les cultures et de toutes les croyances. Les plus fortes ne sont pas nécessairement celles qu'on croyait l'être au départ. Il y a des lesbiennes militantes, des lesbiennes soumises, des hétéros, des personnes qui se questionnent et d'autres qui savent exactement qui elles sont. Aucune n'a eu une vie facile. J'ai aimé les différences et les ressemblances entre les mères et les filles. J'ai aimé comment, sans en parler vraiment, les hommes avaient une place importante dans ce roman. Ils ont été mis en scène de manière si subtile que dès qu'ils étaient présents, leurs actions, leurs opinions avaient de la valeur pour l'histoire. C'est un beau roman de femmes, de toutes sortes de femmes. On oublie rapidement la couleur de leur peau ou leu âge ou leur milieu social ou même leur orientation sexuelle. Nous nous reconnaissons un peu dans chacune d'elle, car nous sommes un beau mélange de tout ce qui existe. Malgré tout ça, je ne peux pas dire que ce roman est mon coup de coeur de l'année, mais il a été une belle découverte, d'un coup la première personnage passée. Oh ! Et la fin ! J'aurais dû voir ça venir comme un gros camion, mais j'étais captivée par plein d'autres petits détails et Boom ! Une belle fin heureuse pour deux personnages que je n'avais pas reliées entre elles. 

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