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La narratrice emménage dans un nouvel appartement. Elle est seule, sort peu et… "plus la journée commence tard, moins elle est longue et mieux [elle se] porte". Elle apprend qu'elle aurait un demi-frère, Didier, et découvre qu'il est en prison, un peu comme elle d'ailleurs. Une correspondance s'instaure entre eux. Elle découvre également le couple d'artistes qui vit au-dessus d'elle. Voyeuse, obsessionnelle, elle traque chaque instant de leur vie. Lui, Claude Tissien, elle, Diane Toth, se sont rencontrés sur un des sites de Pôle emploi, où elle officie et trouve la matière de ses romans. Un jour, la narratrice entre en contact avec Tissien, qui l'invite à visiter son atelier… Une odeur nauséabonde la saisit : Tissien crée à partir de viande avariée. Son mode opératoire est vampiriste. Elle-même est rapidement rongée par le désir de dénouer ces liens énigmatiques. Qui crée ? Qui se joue de qui ? Mais y parviendra-t-elle ? L'emprisonnement n'est-il pas intérieur ?… Toujours avec distance, humour et une écriture tout en légèreté, Pauline Klein aborde l'air de rien les problèmes les plus sensibles de notre existence.

Nous avons pigé ce livre pour le club de lecture. Personne n'en avait jamais entendu parler. Petit livre de 128 pages. Difficile a trouver. Mais lorsque je l'ai eu en ma possession, il m'a tout de suite plu tant par son format que par sa mise en page que par son contenu. En fait, le contenu était une tranche de vie de gens étranges. Le personnage qui raconte est, a première vue, normale, mais rapidement, on se rend compte qu'elle a peut-être un ou des problèmes comme une phobie sociale ou du voyeurisme, en autre. C'est un personnage simple et complexe. Elle a de drôles de réflexions aussi. Ses voisins sont merveilleusement étranges. Des artistes me direz-vous, mais ça va au delà de ça. La femme est très a côté d'elle-même. Elle joue quelqu'un et regarde sa performance de l'oeil du spectateur. Lui ... Oh lui ... Je n'ai rien a dire de lui a part que c'est un grossier personnage que j'ai aimé détester du début à la fin. Je l'ai trouvé laid dans tous les sens du mot laid. Et la relation entre les trois personnages dont vient s'ajouter ce prisonnier... La fin m'a étonnée. J'ai été trop naive pour la voire venir. Je me suis sentie stupide, mais j'étais tellement obnubilée par l'étrangeté des personnages que je n'ai pas réfléchi a tous les aspects. Bref, un 128 pages bien investi. J'ai beaucoup aimé, même si je suis restée perplexe a propos de tout ça au final. A lire, c'est très rafraichissant. 

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