top of page

Demain les chats est un roman d'anticipation Ã©crit par Bernard Werber, publié le 6 octobre 2016 aux éditions Albin Michel. Son objet principal consiste à présenter le monde du point de vue des chats et à proposer une réflexion sur l'évolution de l'humanité, le bien et le mal, et les relations entre les espèces.

L'histoire est racontée à la première personne par une chatte nommée Bastet qui vit à Montmartre avec sa maîtresse célibataire Nathalie (qu'elle appelle sa « servante Â»). Bastet désire profondément communiquer avec les autres espèces d'animaux ainsi qu'avec les humains, mais toutes ses tentatives se soldent par un échec. Tout au plus arrive-t-elle éventuellement à calmer sa servante, lorsqu'elle la sent triste, préoccupée ou stressée, par son ronronnement (qu'elle teste à différentes fréquences).

Bastet est convaincue de la supériorité des chats sur les autres espèces animales, y compris l'humain. Pour elle, la bipédie ne confère que déséquilibre aux humains (sa servante trébuche souvent sur elle lorsqu'elle passe la porte d'entrée ou lui sert à manger), et les chats dépassent nettement les humains pour ce qui est de détecter les humeurs et les ambiances, sans compter qu'ils sont nettement plus souples, courent plus vite, entendent un spectre de sons plus vaste, ont l'odorat plus développé et voient mieux dans l'obscurité.

Toutefois, Bastet connaît très peu le monde des humains. Elle assiste à des scènes de violence devant chez elle dont elle ne comprend pas les tenants et aboutissants. Elle constate que sa servante, avec angoisse, visionne des scènes similaires à la télé. Le lecteur comprend indirectement que Paris, durant le récit, vit une vague de terrorisme qui dégénérera en guerre civile.

C'est par hasard que Bastet fait la connaissance de Pythagore, le chat mâle de la voisine de Nathalie. Celui-ci, beaucoup plus instruit qu'elle, connaît tout sur le monde des humains et sur leur histoire, grâce à un « troisième Å“il Â» qui lui a été greffé sur le front par sa servante à lui, une scientifique qui cherche aussi à communiquer avec les espèces animales. Grâce à ce « troisième Å“il Â» (une prise USB reliée à son cerveau), Pythagore peut carrément se brancher sur Internet, ce qui lui a permis d'accumuler toutes les connaissances dont il éblouit Bastet. Tout au long du roman, par bribes, Pythagore enseignera d'ailleurs entre autres à Bastet l'histoire des relations entre les chats et les humains, depuis les origines jusqu'à nos jours.

Pendant ce temps, la situation civile dégénère. Les chats ne voient qu'indirectement ce qui se passe, mais on comprend que c'est la guerre, une guerre dévastatrice qui mène à un état de famine et de violence généralisée qui force les deux « servantes Â» à la réclusion. La ville est décimée et, profitant du chaos, de la peste qui s'est installée ainsi que de la mort ou de la fuite de la quasi-totalité des humains, les rats prolifèrent et montent une armée pour dominer la ville, voire le monde.

Au terme de diverses péripéties, Bastet et Pythagore réussissent de leur côté à monter une armée de chats et d'humains (surtout des femmes et des enfants) qu'ils réunissent sur l'île aux Cygnes, seul endroit où les rats ne peuvent débarquer par voie souterraine. Après une formidable attaque des rats arrivant en masse à la nage, ils sortent victorieux mais savent que leurs ennemis reviendront. Au fil de leurs discussions philosophiques sur le bien et le mal et sur l'évolution en dents de scie de l'humain et des espèces animales, Bastet et Pythagore font des projets pour tenter de refonder le monde sur des bases saines grâce à l'éducation mutuelle des espèces humaine et féline.

Le roman se termine sur cette note d'espoir.

J'avais tellement entendu parlé du succès ''Les fourmis'' que je me devais de lire quelque chose de cet auteur. Et dans mon cas, quoi de mieux qu'un roman a propos des chats? Je suis quelqu'un qui aime beaucoup la science-fiction et le fantastique donc je commençais ce roman l'esprit ouvert, mais pleine d'attentes. Werber a tellement écrit de romans et ils se vendent si bien que c'était certain que ce roman allait être épatant. Oh ! Non ! J'ai détesté. J'ai eu l'impression qu'il a mis toutes les idées qui lui passaient par la tête en un seul roman. Il y avait tellement de choses qu'à un moment donné je m'attendais a voir apparaitre des extraterrestres et Jésus Christ. Premièrement, être dans la tête d'un chat ok, ça peut aller, on lit un livre de science-fiction après tout. Mais qu'il y en ait un qui soit branché a internet grâce a une clé USB implanté sur sa tête ? Ça passe moins bien. Il y avait beaucoup de cruauté animale et ça m'a un peu choqué, mais si ça n'avait été que ça, c'est un roman, j'aurais pu passer par dessus. Mais là, on se retrouve en pleine guerre civile contemporaine; En pleine guerre entre religion est scientifiques. Les chats lancent des grenades, la peste est revenue, les rats dominent la ville, un lion, en plein Paris, communique avec les chats, une chamane sourde et muette communique avec les chats, en rêve ... Ça commence a faire beaucoup de choses. Et les chats qui imitent les comportements humains en copulant dans la position du missionnaire et en imitant le rire des humains ... juste trop creepy. Et si au moins j'avais senti l'humour ou l'ironie ... mais non, je ne l'ai pas senti. Il y a une chose que j'ai aimé ... On a eu droit a un cours sur l'histoire des chats dans les guerres a travers le monde depuis les plus lointains souvenirs des hommes a ce sujet. Et je suis allée vérifier les faits sur les internets et ils étaient véridiquent. Donc au moins, j'aurai appris quelque chose. Je sais que l'auteur veut emmener une réflexion, mais il y a trop de distractions pour qu'on y repense une fois la dernière page tournée. A cause de tout ça, je veux encore plus lire ''les fourmis'' pour voir si c'est le style de l'auteur que je n'aime pas ou bien si c'est ce roman le problème. 

bottom of page