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Lorsque Myriam, mère de deux jeunes enfants, décide malgré les réticences de son mari de reprendre son activité au sein d'un cabinet d'avocats, le couple se met à la recherche d'une nounou. Après un casting sévère, ils engagent Louise, qui conquiert très vite l'affection des enfants et occupe progressivement une place centrale dans le foyer. Peu à peu le piège de la dépendance mutuelle va se refermer, jusqu'au drame.
À travers la description précise du jeune couple et celle du personnage fascinant et mystérieux de la nounou, c'est notre époque qui se révèle, avec sa conception de l'amour et de l'éducation, des rapports de domination et d'argent, des préjugés de classe ou de culture.
Le style sec et tranchant de Leïla Slimani, où percent des éclats de poésie ténébreuse, instaure dès les premières pages un suspense envoûtant.

J'avais très hâte de lire ce roman. On m'en avait beaucoup parlé en bien. Le roman commence avec la scène finale. C'est très hard et on se demande comment on va en arriver là. J'avais hâte de savoir. C'est l'histoire de la nounou. Dès le départ on sent qu'elle a une fêlure, que quelque chose cloche, mais elle gère très bien. Elle semble dans cet état depuis si longtemps que c'en est devenu sa nouvelle nature. On la voit parfaite avec les enfants, parfaite à la maison à tout nettoyer, récurer, repriser. La perle rare. Je traquais le moindre signe, le moindre indice qui aurait pu m'indiquer une descente vers la scène finale.  Sans trop savoir pourquoi, on voit le vernis commencer a s'écailler et la nounou va de moins en moins bien. Une lubie s'empare d'elle. Elle se met a faire des choses étranges, mais rien qui ne laisse présager de la fin. Bref, je suis probablement passé à côté de quelque chose, car je ne comprend pas bien pourquoi ça s'est terminé ainsi. 

Il y a aussi une chose que je n'ai pas comprise. Les gens qui l'engagent, au départ, ne veulent pas que la femme retourne au travail, car le salaire de la nounou sera complètement mangé par le salaire de ma maman qui retourne travailler. Mais elle y va quand même, car elle a besoin de cet épanouissement. Elle est avocate. On imagine qu'elle a un assez bon salaire. Alors la nounou aura un assez bon salaire si on se dit que c'est l'équivalent de ce que la maman gagne. Eh bien la nounou, qui ne semble ne rien dépenser, termine pratiquement à la rue. Elle a les dettes de son mari, mais elle ne les paies pas alors ou va l'argent ? Bref, cela semble un détail et ce détail ne sert pas a l'histoire, mais moi, ça m'a chicotté. 

Somme toute, j'ai beaucoup aimé ce roman. J'ai passé un bon moment à le lire. Ma curiosité était aiguisée, même si elle n'a pas été assouvie. Mais comme je le disais plus tôt, c'est probablement moi qui est passé à coté de quelque chose. A vous de me le dire !

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