top of page
au dela de la mer.jpg

« Muets de saisissement, Hector et lui regardent le monde se recomposer dans une magnificence de couleurs. Comme s’ils étaient les premiers à contempler des ciels pareils. Chacun commence à entrevoir la vérité de l’autre, à deviner qu’ils sont tous les deux pareillement démunis au cœur de la vérité des choses. Et qu’au sein d’une telle immensité, ce qu’un homme porte en son cœur n’a plus guère de poids. »
Malgré l’annonce d’une tempête, Bolivar, un pêcheur sud-américain, convainc le jeune Hector de prendre la mer avec lui. Tous deux se retrouvent vite à la merci des éléments, prisonniers de l’immensité de l’océan Pacifique. Unis par cette terrifiante intimité forcée et sans issue, ils se heurtent aux limites de la foi et de l’espoir, à l’essence de la vie et de la mort, à leur propre conscience. Dans ce face-à-face d’une intensité spectaculaire, Paul Lynch explore la condition humaine avec une force digne d’Hemingway ou de Camus, et s’impose définitivement comme un virtuose des lettres irlandaises.

Livre lu dans le cadre du club de lecture. Il a été choisi en raison des critiques excellentes ainsi que les nombreux prix dont l'auteur est le récipiendaire. Et le thème de la mer est un thème important pour la personne qui nous l'a suggéré. La prémisse est très intéressante. Un huis clos de deux personnes, deux hommes qui ne se connaissent pas, sur un tout petit bateau, en mode survie. Ça laisse présager des scènes intenses. Il y en a eu, mais pas intenses de manières positives. Les deux personnages étaient absolument antipathiques dans tous les aspects de leur personnalité. Ils étaient égoistes, sans écoute, sans débrouillardise, sans jugement, sans courage, sans gentillesse. Bref, deux personnes qui ne seraient certainement pas mes amis. Ils enchainaient mauvaise décision sur mauvaise décision. S'il y a bien quelque chose que je déteste chez des personnages, c'est bien ça. Donnez-nous au moins une chance d'y croire ! J'aurais aimé le mode survivaliste s'ils avaient vraiment essayé de survivre au lieu de juste se chamailler et d'essayer d'avoir raison. Des niaiseries d'enfants, mais entre hommes. Combien de fois j'ai soupiré et roulé des yeux ! Et l'écriture n'était même pas si jolie. Je n'ai pas surligné de phrase qui me parlaient. A un moment donné ce pendant, le roman a viré au récit d'horreur avec hallucinations diaboliques et besoin d'expiation de péchés. Vouloir devenir une meilleure personne était prévisible, mais ce n'était pas pour de bonnes raisons. Donc encore plus irritée par les personnages. Bref, c'est un tout petit roman, mais il m'a paru bien long. Si vous le lisez, dites-moi ce que vous en avez pensé. De mon côté, je n'ai pas du tout aimé et c'est aussi le cas des filles du club de lecture. 

bottom of page