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Arlette Cousture (née Arlette Couture le 3 avril 1948 à Saint-Lambert, au Québec) est une écrivaine canadienne, québécoise. Elle est surtout connue pour ses romans historiques, notamment le best-seller Les Filles de Caleb.

 

Elle est la fille de Clovis-Émile Couture et Blanche Pronovost, dont elle a écrit le roman biographique sous le nom Le Cri de l'oie blanche, qui est ensuite devenu Blanche en 1993.

 

Le nom de Arlette Cousture est associé au succès de son œuvre Les Filles de Caleb, vendu à plusieurs millions d'exemplaires (trois tomes confondus). La mini-série qui en a été tirée a fracassé les records de cotes d'écoutes au Canada français. L’œuvre a même donné naissance à un village thématique qui a attiré les touristes en Mauricie pendant près d'une décennie: Le Village d'Émilie.

 

Elle obtient un baccalauréat ès arts du Collège Sainte-Marie de Montréal en 1967, puis un baccalauréat en animation culturelle et théâtrale à l'Université du Québec. Diplômée de l’Université de Montréal, Arlette Cousture est d'abord enseignante à l'école secondaire avant d'amorcer une carrière en communication. Entrée au service de la télévision de Radio-Canada en 1971, elle y est tour à tour animatrice de Caméra-Moto, recherchiste pour Week-end, interviewer et reporter à Femme d’aujourd’hui, ainsi que journaliste pour le Téléjournal national et régional. En 1979, elle entre à Hydro-Québec à titre de conseillère en communication. Elle y reste jusqu'en 1987. Depuis cette date, elle se consacre à l'écriture à plein temps.

 

Après les deux premiers tomes de Les Filles de Caleb, elle publie Ces enfants d'ailleurs, une œuvre en deux tomes nous plongeant dans le destin tragique de jeunes réfugiés polonais, de Cracovie à Winnipeg et à Montréal, sur plus de cinquante ans. Les deux tomes (Même les oiseaux se sont tus et L'envol des tourterelles) ont été tous deux adaptés pour la télévision5.

 

Sur un tout autre registre, en 1998 Arlette Cousture a publié le roman : J'aurais voulu vous dire William. En 1999, elle a complété le scénario et les dialogues de Gypsies, une mini-série de dix heures diffusée à Radio-Canada à l’hiver 2000. Au printemps 2003 elle publie au Québec et en France Tout là-bas, qui raconte un épisode de la vie d’une communauté insulaire du Nord québécois. En novembre 2003, elle achève le troisième et dernier tome de Les Filles de Caleb, L’Abandon de la mésange, qui paraît au Québec chez Libre Expression et en France chez Albin Michel en avril 2005. Également, en 2008, Depuis la fenêtre de mes cinq ans. Pétals’s Pub' suit en 2012.

 

En avril 2011, 25 ans après la parution de son premier tome, Les Filles de Caleb est transformé en opéra-folk et joué sur les planches du Théâtre Saint-Denis de Montréal. L'œuvre principale de Arlette Cousture a été revisitée par Micheline Lanctot qui en signe le livret. Les paroles et la musique sont l'œuvre de Michel Rivard et la mise en scène sera sous la responsabilité d'Yvon Bilodeau.

 

En 2013, Arlette a collaboré à La Presse+, en publiant, tous les dimanches, une brève nouvelle inspirée d'un sujet d’actualité qui l’a particulièrement marquée. Le 15 novembre de la même année, elle publie sur son site Web un recueil de 12 nouvelles qui s’intitule Pourquoi les enfants courent-ils toujours après les pigeons ?.

 

Un an plus tard, soit le 5 novembre 2014, Pourquoi les enfants courent-ils toujours après les pigeons ? est offert chez les libraires numériques en format ePub.

 

Impliquée dans l'action humanitaire, Arlette Cousture se consacre à la sensibilisation de ses concitoyens aux enjeux reliés à la sclérose en plaques — maladie dont elle est atteinte8 — et à la défense des droits et intérêts des handicapés intellectuels. Lors de la création d'un fonds de recherche sur le handicap intellectuel, l'Université de Montréal a choisi de le nommer «Fonds Émilie-Bordeleau», du nom de l'héroïne du roman Les Filles de Caleb; Arlette Cousture a siégé au Conseil d'administration de ce Fonds.

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