Sandrine la lectrice​
Elio Perlman se souvient de l’été de ses 17 ans, à la fin des années quatre-vingt. Comme tous les ans, ses parents accueillent dans leur maison sur la côte italienne un jeune universitaire censé assister le père d’Elio, éminent professeur de littérature. Cette année l’invité sera Oliver, dont le charme et l’intelligence sautent aux yeux de tous. Au fil des jours qui passent au bord de la piscine, sur le court de tennis et à table où l’on se laisse aller à des joutes verbales enflammées, Elio se sent de plus en plus attiré par Oliver, tout en séduisant Marzia, la voisine. L’adolescent et le jeune professeur de philosophie s’apprivoisent et se fuient tour à tour, puis la confusion cède la place au désir et à la passion. Quand l’été se termine, Oliver repart aux États-Unis, et le père d’Elio lui fait savoir qu’il est loin de désapprouver cette relation singulière…
J'avais beaucoup d'attentes tant les critiques du film étaient élogieuses. Par contre, la personne qui m'a donné ce livre, me l'a donné, car elle ne le voulait plus chez elle. Elle ne l'avait pas aimé. Je ne savais plus à quoi m'attendre alors. Je l'ai commencé et j'ai trouvé que c'était facile et fluide. Par contre, c'est très lent. Nous sommes dans la tête, presque dans le corps d'Élio et nous attendons avec lui la suite des événements. Il est très audacieux. Les choses finissent par bouger un peu plus. Je dois dire que comme j'avais de la difficulté a m'identifier aux personnages, je ne les trouvais pas tellement attachants. Je crois que nous étions supposé sentir la chimie entre les deux personnages et je ne l'ai pas vraiment sentie. Ils ont fait ensemble des choses qui m'ont déplus. Je me suis demandé si c'était parce que c'était deux garçons, mais non, j'ai imaginé un homme et une femme faisant les mêmes choses et ça me déplaisait autant. Je n'aimais pas ce roman. C'était long et ça ne m'intéressait pas et je n'aimais pas les personnages finalement et pas juste parce que je n'arrivais pas a m'identifier a eux. Par contre, la fin m'a touché. Tout au long du roman, tout nous est présenté comme des pulsions purement physiques du genre ''j'aime ton corps, tu es très beau, tu sens très bon, fait moi mal, je veux te sentir ... '' et la fin nous est présentée comme une grande histoire d'amour. Ils ne se sont jamais oublié. Ils ont pensé à l'autre tout au long de leur vie ... Pourquoi nous n'avons pas senti cet amour dans le reste du roman ? Juste à la toute fin nous nous rendons compte que ce n'était pas qu'une histoire de sexe et c'est ce qui a manqué au livre. Ça manquait de chaleur. Bref, la fin m'a attristée un peu, car moi, les amoureux qui ne peuvent être ensemble, ça me touche toujours!