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Une famille recroquevillée sur elle-même, formée de Léopold, le père, alcoolique, sans coeur, dominant sa femme et ses filles, de Marie-Louise, la mère, qui a décidé une fois pour toutes qu'elle était une victime, se spécialisant dans "les yeux dans la graisse de binne" et les deux filles, Carmen et Manon. Les parents se déchirent, se lancent leurs inepties au visage : les filles muettes, reçoivent les stigmates de ces jours et de ces nuits sans amour. Jusqu'à ce que les deux parents meurent, ensemble, dans un accident.

 

Dix ans plus tard, elles se souviennent. Manon n'est plus qu'une ombre recluse, elle n'a pas bougé depuis le décès des parents. Sa soeur la traite de bonne soeur. Il faut dire qu'avec un chapelet aussi évident... Carmen, elle, est devenue chanteuse western, elle chante au public les mêmes sempiternelles chansons dans tous les bars miteux de la Main. Elle prétend qu'elle est heureuse : elle s'est sûrement plus réalisée que sa soeur. En dix ans, elle a évolué. Nous sentons parfois que ce sort qu'elle prétend trouver beau est lourd à porter, demeure aliénant. Mais Carmen cherche désespérément des solutions aux questionnements qui la tarabustent. Que sa soeur la traite de "Putain sur la rue St-Laurent" n'y change rien. Carmen est en mouvement, Manon est pétrifiée, prise au rêts du passé.

 

 

J'aime beaucoup le théâtre, j'aime beaucoup Michel Tremblay, j'aime beaucoup la littérature Québécoise,par contre, je n'ai pas beaucoup aimé cette pièce, simplement parce que tous les personnages m'étaient antiphatiques. Je sais que le but était, en plus de nous réfléter une petite parcelle de la société québécoise d'antant, de nous donner envie de frapper chaque personnage! C'est certain que c'est ça! Mais ils sont dont bien désagréable tous autant qu'ils soient ! Mais bon, j'apprécie quand même le style!

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